Observer les chevaux

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Le cheval au box

À l’état sauvage, les chevaux vivent en troupeau, la vie en box les prive donc de relations sociales. Ils ne peuvent pas, par exemple, se faire des papouilles mutuellement pour se gratter. Dans son box, le cheval est isolé mais prend plaisir à communiquer avec son voisin, surtout si des barreaux leur permettent de se humer. Dans ce cas, il se sentira moins seul. Sociable de nature, il est courant qu’un cheval se réjouisse en voyant quelqu’un approcher de son box, surtout si cette personne vient avec une friandise à la main ! Pendant le pansage, le frottement de l’étrille ou de la brosse imite les gratouilles qu’ils se font entre eux quand ils en ont la possibilité.

 

La vie en liberté

À l’état naturel et contrairement au chat par exemple qui vit le plus souvent seul, les chevaux vivent en famille. Dans chaque groupe, il y a un étalon, plusieurs juments et les poulains de l’année ou de l’année précédente, puisqu’après ils s’émancipent et font leur vie de leur côté.  Comme en pâture il n’y a pas d’étalon, c’est un ou une d’entre eux qui guide le groupe et les autres le/la suivent. Pour comprendre la hiérarchie d’un troupeau, il faut l’observer pour repérer qui commande et identifier les dominants. De la même façon, vous pourrez constater quels chevaux sont amis et s’entendent bien, c’est-à-dire, ceux qui restent le plus souvent ensembles.

 

Les chevaux copains

Dès le plus jeune âge, il est possible de repérer dans le troupeau les chevaux qui s’entendent bien puisqu’ils ne s’éloignent généralement pas l’un de l’autre. Ce sont eux qui se grattent aux endroits qu’ils ne peuvent pas atteindre tout seul. Cette manière de se gratter mutuellement se nomme « grooming ». Il est possible de commencer à créer un lien avec un cheval lors du pansage. En effet, le fait de le gratter avec l’étrille lui apportera du bien-être et cette action se rapproche du grooming qui est une sensation naturelle pour lui qui le lie à son copain.

 

Repérer les dominants

Il est facile d’identifier les dominants dans un groupe. Ce sont eux qui forcent parfois les autres à se déplacer en ayant l’air de dire « écarte-toi de mon chemin ».  Pour avoir de l’autorité sur un cheval, il est possible d’imiter ce comportement, en l’obligeant à se déplacer mais jamais l’inverse. Un cheval qui bouscule ou se frotte à une personne, ne la respecte pas parce qu’il ne ferait jamais ça au leader du groupe.

Afin d’éviter que les chevaux ne cherchent sans arrêt à se dépasser quand ils sont montés, comme par exemple en randonnée, il suffit généralement de mettre le leader en tête.

Il est simple de repérer une hiérarchie dans un groupe, notamment lors de la distribution collective de leur nourriture. Les dominants mangent en premier et écartent les autres chevaux de leur passage, qui eux attendront leur tour. C’est également vrai pour de nombreux animaux, notamment lors du rendez-vous au point d’eau. Les leaders boivent en premier et les autres attendent leur tour et se contentent de ce qu’il reste.

 

Le comportement des chevaux est passionnant, le moyen le plus efficace de bien les comprendre et apprendre de nombreuses choses est de les observer.

 

 

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